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Date de création : 25.08.2013
Dernière mise à jour :
29.11.2021
1372 articles
Robert Siatka est un footballeur français né le 20 juin 1934 à Le Martinet. Il mesure 1,78 m pour 78 kg. Il a fait l'essentiel de sa carrière comme milieu de terrain au Stade de Reims.
Robert Siatka a d’abord travaillé dans une mine au Martinet avant d’atteindre les sommets du football français et européen. Retour sur le fabuleux destin de ce Gardois, seul survivant français de la première finale de la Coupe des Champions, en 1956.
Nul n’est prophète en son pays. Robert Siatka en a fait la douloureuse expérience. Ne pas être reconnu à sa juste valeur dans sa région reste « la plus grande déception de ma carrière ». Malgré son palmarès, qui est un des plus beaux du football français, il regrette : « J’ai fait venir le grand Stade de Reims à la mairie du Martinet pour que les habitants en profitent. Vous vous rendez compte ! Pourtant, pas un stade (à son nom), pas une rue, ni même une médaille de la part de ma commune de naissance. »
C’est le temps de l’insouciance pour l’adolescent qui découvre les pelouses râpées des petits clubs gardois, en ce début des années 1950. « Mes idoles étaient Roger Marche et Robert Jonquet. Dans France Football, je découpais les articles les concernant. Je ne savais pas encore que je jouerai avec eux quelques années plus tard ».
Mais Robert, dont les parents sont nés en Pologne, ne se plaint pas, car quand il ne joue pas au football, il travaille dans une mine à charbon. De 14 à 16 ans, il évolue dans des galeries de 80 centimètres de haut ,et il lui faut déjà être très costaud. C’est une expérience qui lui a beaucoup appris : « C’était très difficile, mais cela m’a endurci. On peut dire que ça m’a aidé dans ma carrière. J’avais un physique et une volonté de fer, et il n’y avait rien qui m’effrayait.
Ses qualités au-dessus de la moyenne n’échappent pas à l’Olympique Alésien qui le recrute en 1951. Il a alors 17 ans. Il touche un salaire de 23 000 anciens francs, soit environ 514 de nos euros. Le club Cévenol vient de terminer dernier de la deuxième division, mais il est tout de même repêché grâce à Amiens et Le Mans qui abandonnent le professionnalisme. À Alès, il décroche ses premières sélections en équipe de France Juniors et dès qu’il le peut, il descend au stade Jean-Bouin pour voir les Crocodiles nîmois de Pierre Pibarot.
Le passage de Robert au stade municipal de la Prairie se limite à une saison. Car Jean Sadoul, le président de l’OA, a promis son jeune joueur à Henri Germain le président du Stade de Reims, malgré des offres plus lucratives de Toulouse. Lille, Marseille, Monaco et Nîmes qui sont aussi intéressés. Mais à cette époque, les footballeurs n’ont pas leur mot à dire.
Trois ans plus tard, les deux clubs se retrouvent pour une nouvelle finale. Cette fois Robert est dans le groupe, mais il ne joue pas. Une fois encore le Real Madrid s’impose : « Celle là, on ne méritait pas de la gagner ». Mais à ces échecs continentaux, le Stade de Reims répond avec des succès nationaux.
Ces années rémoises lui permettent de décrocher son unique sélection en équipe de France (le 5 juillet 1960, défaite 2-0 à Marseille). « J’ai été sélectionné plusieurs fois, mais à l’époque on ne pouvait pas faire entrer des remplaçants. » En 1963, il quitte Reims. Il joue ensuite au FC Nantes (1963-65) avant de tenter des expériences de joueur-entraîneur à Avignon et Bourges. Une fois sa carrière terminée, son ami Jean Wendling (ancien joueur de Reims), le fait entrer chez Adidas.
Robert Siatka s’installe ensuite dans le Var pour y couler une retraite bien méritée. Au bord de la Méditerranée, il continue à suivre le football à la télévision, mais surtout le PSG, Barcelone et le Real Madrid. Le tout en attendant enfin la reconnaissance de la terre Cévenole où il a vu le jour.
Carrière de joueur:
avant 1953 : Olympique Alès
1953-1964 : Stade de Reims (259 matches et 17 buts en Division 1)
1964-1965 : FC Nantes (29 matches et 2 buts en Division 1)
1968-1970 : AS Avignon (entraîneur-joueur)
1970-1971 : FC Bourges (D2) (entraîneur-joueur)
International A (1 sélection en 1960, contre la Tchécoslovaquie)1
Champion du Monde Militaire en 1957
Champion de France en 1955, 1958, 1960, 1962 et 1965
Vainqueur de la Coupe de France en 1958
Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1954
Vainqueur du Trophée des champions en 1955, 1958 et 1960
Finaliste de la Coupe Latine en 1955
Finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1956 et 1959
281 matches et 19 buts en championnat de France de Division I.