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Date de création : 25.08.2013
Dernière mise à jour :
29.11.2021
1372 articles
Gérard Bourbotte est un footballeur français né le 7 février 1934 à La Bassée (Nord) et mort le 25 juin 2016.
Gérard Bourbotte est décédé samedi 25 juin 2016 à l’âge de 82 ans. Ancien joueur du LOSC, il a participé à la glorieuse époque de l’après-guerre, avant de connaître des moments plus difficiles, ne pouvant éviter la descente de 1956. Resté fidèle au club, il contribue à la remontée de 1957 et, après quelques piges à Strasbourg, au Red Star puis au Stade Français, il revient dans le Nord en 1963 et dispute encore 5 saisons à Lille, dont quelques mois comme entraîneur-adjoint.
Comme de nombreux attaquants de cette époque, Gérard Bourbotte est un petit gars du coin, né le 7 février 1934 à La Bassée. Enfant, il y joue ses premiers matches jusqu’à l’âge de 17 ans, au moment où le LOSC souhaite l’intégrer comme stagiaire : « mon père était boucher-charcutier, et quand il a su ce qu’on m’offrait, il a dit : ‘ça ne va pas ! Soit tu n’es pas fait pour devenir footballeur pro et alors ce salaire est beaucoup trop élevé, soit tu peux effectivement faire carrière dans le foot mais dans ce cas il est nettement insuffisant !’ ». Gérard suit alors les conseils de son père et s’engage à l’ES Bully. Un an plus tard, le LOSC revient à la charge, en lui proposant une somme plus importante qui, cette fois, convainc le père de donner le feu vert à son fils. Nous sommes en 1952, époque où l’ossature bâtie depuis 1944 se défait peu à peu : lors de cet intersaison, partent notamment Jean Lechantre (Roubaix) et Jean-Marie Prévost (Malo-Rosendael). Ne restent des années 1940 que Jean Baratte, Albert Dubreucq et Marceau Somerlinck. Gérard Bourbotte, au même titre que Roland Clauws et Jean Van Gool, symbolise le renouveau du LOSC.
Au cours de sa première saison (1952/1953), Bourbotte trouve progressivement ses marques au sein de l’attaque : « je me suis intégré très vite dans l’équipe, je dirais même que je n’ai pas trouvé trop de différences, à part la longueur des déplacements, entre Bully et Lille. Je n’étais pas titulaire, mais comme il y avait presque toujours un blessé et que j’étais assez polyvalent, je jouais à peu près tous les matches ». Bon, pas exactement : 17 matches, soit exactement la moitié, ce qui n’est tout de même pas mal pour un petit jeune fraîchement arrivé de Bully, devant s’intégrer à une équipe dont la ligne d’attaque est formée par Baratte, Strappe et Vincent. À une époque où les remplacements ne sont pas encore autorisés en cours de match, prendre part à 17 rencontres est en effet le signe d’une rotation importante de l’effectif. Surtout, Bourbotte inscrit déjà 8 buts dès sa première saison. Le LOSC y fait jeu égal avec Reims durant la moitié de la saison, mais finit finalement 4e. Il remporte la coupe de France face à Nice, mais Bourbotte ne prend pas part au match (l’attaque est composée de Jensen, Strappe, Baratte, Vincent et Lefèvre)
La deuxième saison est du même tonneau au niveau individuel, quoiqu’un peu en-deçà des espoirs suscités par sa première saison : 14 matches et 3 buts. En revanche, sur un plan collectif, le LOSC enlève cette année-là le titre de champion de France, même si ses compères en attaque n’ont pas été très prolifiques non plus (le meilleur buteur, Strappe, n’inscrit « que » 11 buts, et le LOSC en inscrit au total 49, pendant que l’avant-dernier, Le Havre, en marque 54). Le point fort de Lille est bien sa défense, qui n’encaisse que 22 buts encaissés en 34 matches, soit une moyenne de 0,65 but encaissé par match, record qui n’est battu qu’en 1994 par le PSG.
Il préfère partir en cours de saison en deuxième Division, à Strasbourg, qu’il contribue largement à faire monter en D1 grâce à ses 14 buts en 12 matches. Il ne vit donc que de loin la nouvelle descente du LOSC en 1959, et les quelques années insipides sans monter qui suivent. Il reste un an et demi en Alsace (29 matches et 13 buts en 1958/1959), puis s’installe à Paris : d’abord au Red Star, durant une saison de D2 (30 matches et 17 buts), puis au Stade Français, de nouveau en D1 (90 matches et 28 buts). Nous sommes alors en 1963. Le LOSC est en D2 depuis 4 ans. Le nouvel entraîneur arrivé de Bruges, Jules Bigot cherche un joueur expérimenté « pour mettre le pied sur le ballon ». Il pense à un ancien du club : Gérard Bourbotte ; seulement, celui-ci est convoité par de nombreux clubs de D1, notamment Rennes, Nice et Le Havre. Le contrat qu’offre le LOSC étant plus juteux, Bourbotte revient dans le Nord.
La fin de l’aventure sportive avec le LOSC a marqué Gérard Bourbotte : « Peut-être cette décision a-t-elle changé ma carrière. Je pensais rester dans le football, elle m’a incité à aller voir ailleurs et je suis devenu représentant ». D’abord représentant chez l’Oréal (de Madrid), il passe au bout de 3 ans chez Adidas, toujours comme commercial, durant 21 ans. À sa retraite, il devient jusqu’au début des années 2000 président des Anciens du LOSC, association dont le président d’honneur était… Jules Bigot.
Parcours professionnel:
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1957-1959 | ![]() | |
1959-1960 | ![]() | |
1960-1963 | ![]() | |
1963-1968 | ![]() |